mercredi 9 février 2011

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samedi 15 janvier 2011

The Black Box Revelation, psychédéliquement rock

Jan Paternoster et Dries Van Dijck, alias The Black Box Revelation



Non content de la crise politique qui agite leur pays depuis plusieurs mois, le tandem belge The Black Box Revelation enflamme la scène rock locale: Set your head on fire, du nom de leur premier opus disponible depuis 2007, dont la pochette à l'esprit très punk a tendance à provoquer chez moi l'hilarité générale...Mais ne vous y meprenez pas, Jan Paternoster et Dries Van Dijck dégainent une musique tout ce qu'il y a de plus rock, quitte à s'aventurer un chouïa sur le territoire plus technique du blues. C'est d'ailleurs la direction suivie pour leur second album, Silver Threats, sorti au début de l'année dernière (tout aussi bon sinon j'en parlerais pas!...).

Certains de leurs morceaux ont incontestablement l'allure de tubes, comme le sulfureux Love, love is on my mindpremier single du groupe qui décolle grave les tympans. Les Black Box Revelation ont vraiment la pêche, et refusent net de faire de la dentelle. Plus qu'une attitude, une véritable nature d'esprit: l'énergie débordante d'une jeunesse survoltée qui refuse de se prendre au sérieux, alliée a une certaine esthétique de la nonchalance et de la désinvolture. Tout un art que Jan et Dries semblent prodiguer naturellement, fidèles à leur façon de faire de la musique.

Et pour ce faire, quoi de mieux qu'une configuration minimale, une simple association entre batteur et guitariste. Popularisés par les white Stripes ou autres Black Keys , les duo rock ont terriblement la côte ces dernières années, sans doute parce qu'il permettent une expression musicale sans contraintes à leurs membres. Dans le cas des Black Box Revelation, ça se résume par des compos psychédéliquement rock portées par une créativité débordante, un cocktail vraiment explosif (dans le bons sens du terme!).

A défaut d'être des artistes chevronnés (moins de 25 printemps pour les deux), les Black Box Revelation ont pu acquérir très rapidement une solide notoriété. Plusieurs récompenses viennent saluer la fougue de leur musique, dont la dernière en date, un titre de meilleur artiste de l'année aux Music Industry awards, augure pleinement des beaux jours qu'ils ont devant eux.




The Black Box Revelation - High on a wire (version acoustique) 


Page Myspace du duo

mercredi 5 janvier 2011

Popa Chubby, poids lourd du blues

Big man, big guitar, une bonne description de Popa Chubby


Sans mauvais jeu de mot, Popa Chubby, artiste blues chevronné, envoie grave du lourd. Tendez l'oreille, le son produit est à l'image du personnage: généreux, puissant, j'en passe et des meilleures...Mais le plus frappant, c'est que l'imposant Popa Chubby semble avoir capté avec une étonnante facilité tout l'héritage laissé par les pointures rock des 70'.

En 2006, Chris Cornell, ex Soundgarden, accompagné de son tout nouveau groupe Audioslave, déplorait la mort du rock and roll classique sur le morceau Original Fire. Il avait sûrement pas dû entendre jouer Popa Chubby pour proférer de pareilles âneries!...C'est à dire que le bonhomme maîtrise rudement bien son affaire. Preuve à l'appui, une reprise du classique Hey Joe, dans une version proche de celle qui fit les beaux jours d'Hendrix.

Certes, Popa Chubby est un guitariste confirmé, mais c'est pas pour autant qu'il a pris la grosse tête non plus. Une réflexion qui fait directement écho au jeu de mot utilisé pour son nom de scène: Popa Chubby est un détournement de l'expression familière «Pop a chubby», qu'on pourrait traduire en français par «avoir la gaule», ou quelque chose du genre...Habituellement, Chubby est un adjectif qui caractérise les personnes bien en chaire, d'ou le rapprochement avec l'embonpoint de Popa.

A son visage de poupin, Popa donne l'impression d'appartenir à la jeune scène du blues. Et bien non, déjà presque 20 ans qu'il mène une vie d'artiste, et pas moins d'une bonne trentaine de cd à son actif. Malgré cette solide expérience, et l'avis favorable des critiques, la musique de Popa peine à trouver sa place dans le paysage musicale américain (néanmoins, sont talent est très apprécié en France ou il connait un succès croissant depuis plusieurs années). C'est pourtant pas faute d'avoir essayé, avec un contrat signé chez le géant Sony en 1995. Résultat, un album produit, Booty And The Beast, puis Popa décide de reprendre sa liberté...Depuis, c'est sur son propre label, PCP (Popa Chubby Poduction) que Popa publie ses productions. La dernière en date se nomme The fight is on (2010), dont l'extrait vidéo ci-dessous présente le single éponyme.


Popa Chubby - The fight is on


Page myspace de Popa Chubby 

jeudi 23 décembre 2010

Aloe Blacc, great soul revival

Aloe Blacc sur la pochette de son deuxième album


Les médias le présentent déjà comme l'un des héritiers d'une longue tradition soul (Marvin Gaye, Steevie Wonder, Sam Cooke...). Et pourtant, Egbert Nathaniel Dawkins, alias Aloe Blacc, américain de 31 ans d'origine panaméenne, n'en est qu'a sa première tentative avec l'album Good things (2010). La seconde si on compte Shine Trough (2006), premier opus de l'artiste beaucoup plus éclectique (ce qui n'est pas un mal en soi!).

Mais que vient faire un soul singer dans un blog consacré aux artistes folk rock? Eh bien, voyez par vous même. Ou plutôt, écoutez par vous même. Les compositions et le ton d'Aloe Blacc ont quelque chose qui traversent aisément la barrière des genres musicaux pour venir titiller aussi bien les amateurs de folk comme moi (et comme vous je l'espère). Si vous n'êtes pas convaincu, pensez donc à des tubes soul de la trempe de I heard it trough the grapevine, avec son intro légendaire qui colle autant à la version des Creedance clearwater revival qu'à celle de Marvin Gaye.

Revenons à nos moutons. Derrière le pseudonyme d'Aloe Blacc se cache un habitué de la scène et des enregistrements studios. Déjà quinze années que cet ami de la soul s'est lancé dans la zik: il a commencé en 95 au sein du groupe Enamon, une formation rap avec qui il s'est illustré sur une bonne dizaine d'albums en tant que chanteur principal jusqu'en 2004. Sans transition, il se rebaptise Aloe Blacc et opère un virage soul de plus en plus marqué, troquant son flow pour une voix digne des artistes de la Motown.

I need a dollar (extrait vidéo ci-dessous), titre phare de Good Things, a été choisi pour accompagner le générique de la série How to Make it in America. Il n'en faut pas plus pour qu'Aloe et sa soul rétro parviennent à gagner l'Europe et s'imposent comme une valeur certaine (n'en déplaise à ben L'oncle soul!).

Avis aux amateurs de reprises rock and roll. Prétez donc une oreille à cette sublime version de Femme fatale, signée Aloe et son orchestre.



Aloe Blacc - Hey brother / I need a dollar
Réalisé par la blogotheque


Page myspace d'Aloe Blacc

                 
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